La Filature, d’hier à aujourd’hui

La Filature de Niaux existe depuis 1867. C’était exclusivement un moulin à farine. Il broyait les céréales des habitants de la vallée. Émile Laffont  le transforme en filature de laine. L’eau est alors la force motrice qui entraine les machines. La filature en a conservé les traces. Il existe d’ailleurs toujours à la filature une meule qui a servi jusque dans les années 70.

En 1992, Jean-Jacques Laffont prend les rennes de l’entreprise à la suite de son père. Il y a alors 7 salariés. On y fabrique du fil bien sûr, mais aussi des matelas, des couvertures piquées. On tisse également et le tissu est travaillé à l’atelier de confection. Des machines à tricoter permettent de transformer le fil en produit fini. La filature est équipée pour fabriquer des peluches. Ainsi le magasin de la filature est achalandé uniquement par les productions de la filature :  laines à tricoter ou à tisser, tissus au mètre, et produit finis (cape de bergers, vestes, bérets, pull-over tricotés, chaussettes, literie, peluches, bérets, chapeaux, chaussons).

Au cours des années 2000, Mr Laffont prépare doucement son départ à la retraite. Il ne renouvelle plus les postes des salariés. Il laisse glisser l’entreprise sur son erre afin de l’alléger pour une possible reprise. En 2011 il lance un appel à repreneur dans son entourage professionnel. Une association se crée, « Atout Laine » qui a pour but la valorisation de la laine et la recherche de repreneur.

Entre 2013 et 2021, de nombreuses personnes vont venir organiser la reprise de la filature, en maintenant l’activité et en définissant les axes prioritaires pour réhabiliter le lieu, sécuriser les machines et assurer un modèle économique viable.

En 2021 la Scop Filature de Niaux est créée, elle rachète le bâtiment et réalise d’importants travaux. Les activités de cardage et filage arrêtées pendant 4 ans reprennent à la fin de cette année. La filature revit…

depuis 1867